De tous les Serments faits devant Keldar, celui qui assoit un homme à la place d'un Chevalier de la Justice, d'un Paladin de Keldar, est codifié et ritualisé à l'extrême. Car nul, sinon le juste, n'a le droit d'être un Guerrier de la Lumière.
Le Serment est prêté après de nombreuses épreuves et démonstration de Foi. Et nul hormis un Paladin, n'a jamais pu en voir l'accomplissement. Faire voeu au Paladinat, c'est renoncé à tout autre chose, c'est voué sa vie et son âme à jamais à Keldar. Nul retour en arrière n'est possible, le Serment du Paladin est celui de la Foi la plus pure et la plus juste.
Rares sont ceux qui obtiennent jamais le droit de prêter ce Serment tant les conditions sont grandes et difficiles pour pouvoir accéder à ce statut reconnu entre tous les autres.
Vis à vis du Mariage, ce dernier oblige le Paladin à être démis de son titre et à ne plus participer à la vie de l'Ordre, toutefois le Serment restera en vigueur jusqu'à la mort. Car Paladin n'est pas un titre, c'est un état.
A contrario, un homme déjà marié pourra décider, s'il lui en est fait l'honneur, de rentrer dans cet Ordre au-dessus de tous. Mais il ne le pourra qu'après avoir assuré descendance.
Sa femme se devra, s'il lui est possible, d'assurer son rôle. Si elle ne le peut les enfants seront mis à l'orphelinat pour y être traîté aussi bien que toute descendance keldarienne. En contre-partie, s'il venait au Paladin à posséder quelque pécule il se devrait alors de les faires parvenir à sa famille afin d'en assurer le bien-être.